Une équipe de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) a pu observer pour la première fois la structure à l’échelle atomique de SAGA, une machine moléculaire impliquée dans l’expression des gènes. Composée d’un assemblage de 19 protéines, son rôle est de sélectionner l’information génétique à consulter. La découverte a été publiée dans la revue Nature.
« En l’observant nous étions éblouis, c’est comme si l’on découvrait un nouveau continent », raconte Patrick Schultz, chercheur à l’IGBMC, évoquant une « quête » débutée il y a 20 ans pour comprendre le fonctionnement des machines moléculaires, nommées ainsi car elles sont composées par un ensemble de protéines en mouvement. « Nous avons tous un même génome, pourtant les cellules de la peau expriment d’autres protéines que celles de la rétine. Comment alors, à partir d’un même matériau génétique, se produit une diversité de résultats ? », interroge le chercheur.
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